Ils sont toujours sûrs d'eux
Il y a un truc qui m'éclate chez les zozos de Zoé : c'est leur absolue certitude qu'ils faisaient le mieux pour ces enfants. Comment peut-on être à ce point persuadé qu'amener un enfant africain, même s'il est orphelin, à plusieurs milliers de kilomètres de chez lui, dans un environnement géographique, climatique, culturel, social différent du sien est ce qu'il y a de mieux pour lui ? C'est quoi cette espèce de supposée supériorité de l'homme blanc et de sa culture ?
A supposer que ces enfants aient été orphelins, ce qui n'était pas le cas, pourquoi nos vaillants chevaliers blancs n'ont-ils pas essayé de trouver des familles tchadiennes aisées qui auraient pu les élever ? Le Tchad ne manque pas de chefs d'entreprises, de commerçants, d'enseignants, de fonctionnaires, ... qui auraient pu les accueillir.
En plus, leur comportement laisse supposer une totale méconnaissance des structures sociales au sein des villages africains, où il n'est pas rare qu'un enfant soit davantage élevé par son oncle que par son père.