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Esprit du vinaigre
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21 septembre 2004

Les lois informatiques immuables

Nous avons tous eu affaire, un jour ou l'autre, à un programme qui ne fonctionne pas ou un ordinateur qui se plante juste au moment où on veut enregistrer les 8 heures de saisie non-stop dans Word©. Dans ces cas-là, nous nous mettons à hurler à l'encontre de l'ordinateur, du programme et même des informaticiens de m... qui ne savent même pas programmer correctement leur p... de machine de b... de m...

Puis nous tombons dans un profond abattement avant de tout saisir à nouveau.

Mais savez-vous que ces bugs, ces erreurs, ces plantages ne sont pas de la faute des programmeurs. Ils sont dûs à l'application systématique et absolue de lois universelles dont ils ne sont pas responsables, mais qu'ils subissent eux aussi de plein fouet. Voici quelques-unes de ces lois :


Première loi de l'écriture de programmes informatiques :
Tout programme, quel qu'il soit, est obsolète dès qu'il est commercialisé.

Deuxième de l'écriture de programmes informatiques :
Tout nouveau programme coûte plus cher, fonctionne plus lentement et est plus complexe à utiliser que l'ancien qu'il remplace.

Troisième loi de l'écriture de programmes informatiques :
Si un programme est très utile, il devra être changé par un autre.

Quatrième loi de l'écriture de programmes informatiques :
Si un programme est inutile, il est nécessaire d'écrire sa documentation.

Cinquième loi de l'écriture de programmes informatiques :
Tout programme lors de son exécution aura tendance à utiliser toutes les ressources disponibles de l'ordinateur.

Sixième loi de l'écriture de programmes informatiques :
L'utilité d'un programme est inversement proportionnelle à la taille des documents qu'il génère.

Septième de l'écriture de programmes informatiques :
La complexité d'un programme s'accroît jusqu'à ce qu'elle dépasse les capacités du programmeur qui en assure le développement.


Troisième loi de Greer :
Un programme informatique fait ce que vous lui dites de faire, pas ce que vous voudriez qu'il fasse.

Cinquième postulat de Troutman :
Si le programme a été étudié pour rejeter toute entrée erronée, le premier crétin ingénieux trouvera un moyen de faire accepter des mauvaises valeurs par le programme.

Deuxième loi de Kerrington :
À la source de chaque erreur imputée à l'ordinateur, on découvrira au moins 2 erreurs humaines, en comptant bien sûr l'erreur qui consiste à imputer la faute à l'ordinateur.

Quatrième précepte de Zarkov :
Si on met n'importe quoi dans un ordinateur, la seule chose qu'on peut en tirer, c'est n'importe quoi.
Mais ce 'n'importe quoi', en étant passé par une machine coûtant très cher, est comme qui dirait 'anobli', et personne n'ose plus le critiquer.

Neuvième décret de Parot :
Les ordinateurs ne sont pas intelligents. Mais ils pensent qu'ils le sont.

Cinquième postulat d'Everat :
Les erreurs indétectables sont en nombre infini, contrairement aux erreurs détectables dont le nombre est très limité.

Sixième postulat d'Everat :
Faire disparaître un message d'erreur est une illusion : le programmeur n'a simplement pas encore trouvé celui qui l'a remplacé.

Loi des Mises à Jour (anonyme) :
Une application pleinement satisfaisante est toujours complétée, quelques temps après, par une mise à jour buggée.

Remarque de McLuhan :
Grâce à l'ordinateur, on peut faire plus rapidement des choses qu'on n'aurait pas eu besoin de faire sans ordinateur.

Attention de Cupertino
Un ordinateur vous accueille au travail par un "Bienvenue" et une musique et vous dit que la journée de travail est finie par "Erreur système - Ordinateur bloqué".

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